Histoire de la photographie
400 av. J.C. Aristote découvre que la lumière du jour qui pénètre par un trou
dans une pièce obscure, projette une image inversée sur le mur faisant face à cet
orifice.
1100 Hassan ibn Hassan (mathématicien arabe) décrit le principe de la chambre
noire et précise que l’image sera d’autant plus nette que l’ouverture est petite.
1515 Léonard de Vinci décrit la «camera obscura» en tant que machine à dessiner.
1540 Jérôme Cardan remplace le sténopé par une lentille.
Principe de la chambre noire
En perçant un trou minuscule dans une chambre noire, on peut obtenir l’image renversée
d’un objet sur un écran (ou sur une pellicule) situé en aval de la chambre.
1553 Giovanni Battista della Porta décrit la «camera obscura» en détails : sa
construction ainsi que les usages qu’on peut en faire.
1568 Daniel Barbaro ajoute un diaphragme à l’appareil.
1650 La chambre noire devient portable et compte des lentilles de différentes
distances focales; à cette époque, elle servait principalement aux dessinateurs.
1727 Johann Heinrich Schulze découvre que la lumière noircit certains composés
d’argent.
Vers la fin du XVIIIe siècle, Thomas Wedgwood et Humphry Davy ont
commencé leurs expériences sur l’enregistrement des images photographiques.
Restitution d’images de tableaux, de profils de personnes, sans réussir à les fixer contre les effets de la lumière.
Au début du XIXe siècle, Niepce et Daguerre utilisèrent ces chambres
noires comme prototypes,
elles étaient munies de lentilles permettant différentes longueurs focales.
Au XIXe siècle, Nicéphore Niepce réalisa les premières véritables «héliographies».
Il reproduisit d’anciennes gravures grâce à ce procédé.
En 1827, Nicéphore Niepce photographia le paysage à partir de sa fenêtre.
Point de vue pris d’une fenêtre du Gras à Saint-Loup-de-Varennes (1826)
En 1831, Jacques Daguerre, réalisa ses premières images sur des plaques de
cuivre recouvertes d’une couche photosensible d’iodure d’argent (daguerreotype).
Soumises à des vapeurs de mercure, une image positive était ensuite fi xée grâce à
du sel marin.
En 1833, Nicéphore Niepce meurt à l’âge de 68 ans.
En 1835, William Henry Fox Talbot réalisa le premier négatif de l’histoire.
En 1839, François Arago rend public l’invention de la photographie et fait voter
« la loi sur la photographie ».
L’Etat acquiert l’invention en payant une rente à Daguerre et Niépce (son fi ls). En
même temps, William Talbot met au point le procédé Négatif-Positif actuel (Calopyte)
permettant d’obtenir des tirages illimités sur papier par simple contact.
En 1841, le calotype est breveté et sera utilisé une dizaine d’années, laissant
place à des méthodes
sur verre à «l’albumine» et au «collodion» humide.
En 1847, Claude-Félix Abel Niepce de Saint-Victor (neveu de Nicéphore
Niepce) communiqua à l’Académie des sciences un procédé de photographie sur
verre.
En 1851, Frederick Scott Archer introduisit le procédé au collodion humide sur
plaque de verre.
En 1871, Richard Leach Maddox remplaça la gélatine par du collodion ce qui
permis d’accroître la
sensibilité des plaques.
Vers 1883, George Eastman fabriqua une pellicule faite de d’une longue
bande de papier recouverte d’une émulsion sensible.
En 1889, ce même Eastman produisit le premier support de pellicule souple et
transparent, sous la forme d’un ruban de nitrate de cellulose.
A La fi n du XIXe siècle, la première période de la photographie s’achève
et laisse place à l’accroissement des photographes amateurs grâce à l’invention du
rouleau de pellicule.
Le début du XXe siècle marque le développement de la photographie
commerciale ainsi qu’une plus grande maîtrise des procédés de plus en plus complexes
de la photographie noir et blanc.
En 1907, les frères Auguste et Louis Lumière mirent au point un procédé appelé
Autochromes Lumière.
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Dans les années 1920, les progrès des procédés photomécaniques utilisés dans l’imprimerie permirent l’augmentation de l’illustration des journaux et des magazines ce qui entraîna une naissance du point de vue commercial de la photographie de réclame et de publicité.
En 1925, l’appareil de format 35 mm fut commercialisé en Allemagne et séduisit aussi bien les amateurs que les photographes professionnels.
1935, marque l’apparition de la pellicule couleur Kodachrome et 1936, celle de la pellicule Agfacolor. Toutes deux permettant d’obtenir des diapositives, elles ont marqué le début de la grande renommée des pellicules couleurs.
En 1942, la commercialisation des négatifs couleurs Kodacolor contribuèrent à rendre la photographie couleur encore plus populaire.
En 1947, Edwin H. Land réussi à mettre au point l’appareil Polaroid Land, permettait d’obtenir en quelques secondes une épreuve positive sur papier.
Depuis les années 50, la crise du reportage photographique, provoquée par l’apparition de la télévision, a favorisé de nouvelles approches, comme l’introspection et l’abstraction photographique des travaux de Minor White et d’Aaron Siskind ou bien tels que Robert Frank et Garry Winogrand.
1960, production du premier hologramme.
Eclosion du premier «Polaroid» couleur.
Apparition de l’appareil « Instamatic 50 « de Kodak.
1968
Fabrication des premiers appareils refl ex à contrôle automatique.
Prise de la première photo de la Terre, vue de la Lune (Appolo 8).
1978 Invention du premier appareil auto-focus (Konica).
1984 Création de la première caméra électronique compacte.
1990 Naissance du premier appareil numérique sans fi lm.
les techniques informatiques permettent de transformer une image en une série de
points, les pixels.
Le film sensible est remplacé par des capteurs électroniques de l’image.
Cette technologie marque donc une rupture complète avec les procédés physicochimiques
qui étaient à l’origine de la technique photographique.
La résolution de ces capteurs (le nombre de pixels qu’ils sont capables d’analyser) évolue très rapidement et l’évolution technologique semble condamner la technique argentique à ne subsister que sous forme d’expression artistique.